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- 3 km / 1h15 environ
- Départ : M° Corvisart, Ligne 6
- Arrivée : Cité Universitaire, RER B / T3a
- Toute l’année
Place Verlaine, le puits artésien.
Le puits artésien de la Butte aux Cailles
Du métro Corvisart, prenez le passage du 51 boulevard Blanqui pour accéder aux marches menant au Jardin Brassaï. Continuez sur le chemin vers la gauche jusqu’à la rue Jonas et prenez successivement les rues Samson et Jean-Marie Jego pour arriver au cœur de la Butte aux Cailles, traversé par la rue Bobillot. De l’autre côté de cette rue, sur la place Verlaine, le puits artésien qui abreuve les habitants du quartier, comme une poignée d’autres à Paris. Lire notre article sur le puits artésien.
Le square des Peupliers
Dans le Square des Peupliers.
Revenez au début de la rue Vandrezanne pour emprunter celle-ci. Les adeptes de street art pourront admirer les fresques colorées décorant les murs de l’école à gauche. Sur la placette, poursuivez un peu sur la droite le passage Vandrezanne qui descend. Traversez la rue du Moulinet et prenez le petit passage tranquille du même nom jusqu’à la rue Tolbiac. Là, prenez à droite et descendez sur la rue du Moulin-des-Prés à gauche. Plus bas au n°72, se trouve le square des Peupliers, curiosité urbaniste de la Butte aux Cailles, triangle résidentiel composé de maisons de villes et d’immeubles bas, ilot paisible et arboré.
Les façades colorées de la rue Dieulafoy
Ressortez et continuez à descendre la rue du Moulin-des-Prés. Prenez à droite rue Henri Pape et à gauche rue Dieulafoy. Vous y trouverez, alignés, de taille modeste et dans des tons pastel, des pavillons des années 1920 construits pour des classes moyennes (et sont probablement surclassés depuis) et qui offrent une perspective attrayante à cette petite rue pavée. Poursuivez sur la gauche rue du Dr Leray puis en face rue Bourgon. Prenez à gauche rue du Moulin de la Pointe et continuez.
La Petite Ceinture du 13è réveille la Poterne des Peupliers
Sur la petite ceinture.
Un détour fraîcheur est possible à gauche dans le Jardin du Moulin de la Pointe, aux pieds de l’imposante Tour Chambord. Sinon (ou ensuite), prenez le passage qui longe l’école Place des 44 Enfants d’Izieu, et à gauche rue Damesme, trouvez l’entrée de la Petite Ceinture. Cet espace ouvert en 2016 témoigne de la volonté de la Ville de réhabiliter le patrimoine ferroviaire parisien depuis quelques années. Le quartier tout autour s’est aussi renouvelé : à la sortie du parc, continuez en remontant la rue Madeleine Brès. Redescendez à droite rue Annie Girardot surplombant le Jardin Charles Trénet, entouré d’immeubles éco-responsables récemment édifiés.
La Wisteria Lane du 13è
Laurier-rose rue des Glycines (Wisteria chez les botanistes et les anglicistes).
Sur la place de Rungis, prenez la rue Brillat-Savarin. Très vite, sur la droite, les premiers pavillons de la Cité Florale apparaissent. Cet autre ilot triangulaire formé de maisons individuelles cultive un charme champêtre depuis sa création en 1928 et invite aux flâneries (et aux selfies — #potdefleurs #vélorouillé). Revenez rue Brillat-Savarin et tournez à gauche plus loin rue Lançon et ensuite, après l’intersection avec la rue de Rungis, empruntez la rue Liard pour faire votre entrée dans le 14è arrondissement.
Les lignes de Montsouris
Guérite de garde dans le Parc Montsouris.
En contrebas de la rue Liard, sur la droite, ressurgissent les voies ferrées de la Petite Ceinture que vous avez empruntée en amont quelques minutes auparavant. Elles s’engouffrent à nouveau sous terre, en-dessous du Parc Montsouris et sur une distance d’un kilomètre jusqu’à la rue du Père Corentin, bien au-delà du parc. Montsouris constitue le point final de cet itinéraire. Terminé à la même époque que les trois autres grands parcs parisiens (Boulogne, Vincennes, Buttes-Chaumont), il offre les mêmes particularités : jardins à l’anglaise, dénivelés artificiels dessinés sur des remblais de carrières, bâtiments de loisirs aujourd’hui disparus. Il a néanmoins une particularité spécifique, celle d’être traversé par le méridien de Paris, ligne invisible matérialisée par la Mire du Sud, au sud du parc. Le méridien de Paris fut utilisé jusqu’en 1883 pour définir le temps universel, fonction remplie depuis par celui de Greenwich (Londres).
