L'Église Notre-Dame de La Croix rue Dolet.

L’Église Notre-Dame de La Croix rue Dolet.

La Place Maurice Chevalier et l’Église Notre-Dame de la Croix

À la sortie du Métro, empruntez sur quelques mètres le Boulevard de Belleville puis bifurquez à droite rue Étienne Dolet. Au loin, plutôt discrète rue de Ménilmontant, l’Église Notre-Dame de la Croix (fin 19è siècle) s’impose au-dessus de son parvis surplombant la place Maurice Chevalier, que l’on pourra observer du haut de ses marches. Dos à l’église, prenez à droite la rue Julien Lacroix. Plus loin à droite, la rue de l’Élysée Ménilmontant, du nom du bal des années 1860 qui se trouvait dans cette impasse. Continuez rue Lacroix jusqu’à la rue des Couronnes, et traversez pour entrer dans le parc de Belleville.

Entrée parc belleville

Une des entrées du parc de Belleville, par la rue des Couronnes.

La butte de Belleville

Avec son réseau de chemins disposés comme une toile d’araignée étalée sur différents niveaux, il est facile de passer à côté des attractions de ce parc (et de ses chats). Le plus simple est d’avoir une vue en hauteur. Cela tombe bien, la butte gypseuse de Belleville est le 2è point le plus élevé (128m) de Paris, derrière Montmartre (130m). Il y a plusieurs façons d’arriver au belvédère qui domine le parc, aussi vous laissons-nous la liberté de procéder comme vous le souhaitez (si vous vous égarez, grimpez encore !). Quel que soit votre itinéraire, prenez ensuite la rue Piat qui borde le haut du parc en la descendant sur la gauche (quand vous faites dos au parc). Traversez la longue rue de Belleville pour continuer rue de Rébeval. Prenez à gauche dans le tranquille passage Gauthier, montez les marches au bout et entrez dans le parc des Buttes Chaumont en face.

Buttes Chaumont

Le parc des Buttes Chaumont.

La butte des Buttes

Le Parc des Buttes Chaumont (altitude 103 m) n’est pas le lieu le plus inconnu de Paris. Des milliers d’amateurs de verdure viennent trouver calme et repos dans ce lieu qui servit dans les années 1860 de carrière d’extraction de gypse, puis de décharge, et enfin de ce qu’on appellerait aujourd’hui… une station d’épuration. Le lieu devint un parc en 1867. Suivez l’allée principale Jacques de Liniers qui prolonge l’entrée jusqu’à arriver en face de l’îlot central du parc, piton rocheux dessiné par l’exploitation des carrières. En s’approchant par le chemin qui descend, on emprunte le Pont des Suicidés, structure en pierre dont l’origine du nom se passe d’explications. En haut de l’îlot, le Temple de la Sybille offre une vue sur tout le parc. Revenez sur vos pas pour continuer la descente de l’îlot et regagnez la terre ferme par la passerelle suspendue. Prenez à gauche par l’avenue Alphand, passez devant le Pavillon du Parc, rejoignez l’avenue des Marnes et sortez du parc. Remontez encore la rue Manin sur la gauche pendant quelques mètres et prenez les escaliers en face, entre les n° 17 et 21.

La butte Bergeyre

Butte Bergeyre rue Georges Lardennois

La Butte Bergeyre, rue Georges Lardennois.

Vous voilà sur la butte Bergeyre, petit îlot résidentiel de 100m d’altitude composé principalement de petits immeubles à deux ou trois étages avec petites cours attenantes. Le nom de la butte provient de l’ancien stade qui existait dans les années 1920 et qui portait lui-même le nom d’un rugbyman du R.C. Vaugirard tombé au combat en 1914. Prenez à gauche des marches, rue Barrelet de Ricou pour faire le tour de cette enclave tranquille. La superficie de cette butte étant plutôt modeste, on pourra aussi zigzaguer dans les rues E.-A. Poe et de Gourmont. Rendez-vous à l’intersection de cette dernière avec la rue G. Lardennois, à l’ouest, devant le Jardin de la Butte Bergeyre, dont les pans ensoleillés abritent ruchers et vignes, et offrent une très belle vue sur sa voisine, Montmartre. Si le jardin est ouvert, on peut le traverser jusqu’à la rue des Chaufourniers en contrebas et rejoindre l’avenue Mathurin Moreau après l’avenue Simon Bolivar. S’il est fermé, on pourra prolonger la balade en descendant les marches de la petite « rue » Michel Tagrine plus loin à gauche en continuant ensuite tout droit vers la même avenue Moreau.

Place Colonel Fabien siège PC

Place du Colonel Fabien, le siège du Parti Communiste.

Le siège du PCF sur la PCF

Le saviez-vous : la Place du Colonel Fabien, résistant communiste, et le Parti Communiste Français partagent les mêmes initiales. On les rejoint en descendant l’avenue Mathurin Moreau. Arborant des courbes et des formes résolument modernes (le bâtiment a été terminé en 1971), le siège du PCF et sa coupole ont été dessinés par le brésilien Niemeyer (qui dessina la plupart des constructions de Brasilia) et sa façade en verre par le français Jean Prouvé (qui se penchera également sur le CNIT de La Défense et le Palais des Sports de Bercy).

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